• Voici les poésies que vous avez choisies:

     

    1/

     

    “Si…” de Jean-Luc Moreau

     

    Si la sardine avait des ailes;

    Si Gaston s’appelait Gisèle

    Si l’on pleurait lorsqu’on rit,

    Si le pape habitait Paris,

    Si l’on mourrait avant de naître,

    Si la porte était la fenêtre,

    Si l’agneau dévorait le loup,

    Si les Normands parlaient zoulou,

    Si la mer noire était la mer blanche,

    Si le monde était à l’envers,

    Je marcherais les pieds en l’air,

    Le jour je garderais la chambre,

    J’irais à la plage en décembre,

    Deux et un ne feront plus trois…

    Quel ennui ce monde à l’endroit  !

      

    2/

    Conseils donné par une sorcière

     

    Retenez vous de rire

    dans le petit matin

     

    N'écoutez pas les arbres

    qui garde le chemins

     

    Ne dites votre nom

    a la terre endormie

    qu'aprés minuit sonné

     

    A la neige,à la pluie

    ne tendez pas la main

     

    N'ouvrez votre fenêtre

    qu'aux petites planètes

    que vous connaisez bien

     

    Confidence pour confidence

    Vous qui me consultez

    Méfiance,méfiance

    On ne sait jamais ce qui peut arriver.

     

     

     

              Jean tardieu

     

      

     

    3/ 

    Les moustiques.

      Les moustiques.
    Piquent, piquent.
    Les gens qui Pique-niquent.  
     
    Ils attaquent
    En oblique
    Les hamacs
    Elastiques.  
      
    Et bivouaquent,
    Sans panique,
    Dans les sacs
    En plastique.  
      
    Les moustiques
    Font la nique
    Aux gens
    qui Pique-niquent.
      
      Et qu’ils piquent
    Et repiquent
    En musique.
    C’est comique    
      
    Pierre Coran
     

  •  

    Auteur : Marie DESPLECHIN

    Illustrateur: Soledad BRAVI

    Collection: L’école des loisirs

    Édition: Neuf

    Catégorie : roman – humour

    Résumé :

    Verte est une petite fille tranquille. Sa maman et sa grand-mère sont des sorcières.

    Verte ne veut absolument pas en devenir une. Elle veut se marier et avoir une vie “normale”.

    Sa mère la confit à sa grand-mère pour essayer de la convaincre que la vie d’une sorcière est plus intérressante.

    Verte et son ami Soufi vont s’aider de la magie pour découvir qui est le père de Verte.

    Je n’en dis pas plus car il faut lire ce livre.


  • *

    Film réalisé par Ludwig BERGER et Michael POWELL

       

     

    Résumé

    Dans le Bagdad des années 40, le roi Ahmad est victime d'un complot organisé par son vizir Jaffar. Jeté en prison, le roi y rencontre le jeune voleur Abu et les deux hommes réussissent à s'enfuir à Basra, Ahmad tombe amoureux de la fille du Sultan. Opposé à cette relation, Jaffar leur tend des pièges machiavéliques, les deux héros commencent alors une épopée fantastique au royaume de la magie...

    Le voleur de Bagdad

     Voici le film, à voir et à revoir.

    Amusez-vous à retrouver les scènes importantes...

     

     

     

    Voici également le document qui va vous aider dans l'éciture de votre récit.

    Le voleur de Bagdad

     


  • Texte de Pierre et le loup de Prokofiev 


    Un beau matin Pierre ouvrit la porte du jardin et s’en alla dans les prés verts. Sur la plus haute branche d’un grand arbre, était perché un petit oiseau, ami de Pierre. " Tout est calme ici. " gazouillait-il gaiement. Un canard arriva bientôt en se dandinant, tout heureux que Pierre n’ait pas fermé la porte du jardin. Il en profita pour aller faire un plongeon dans la mare, au milieu du pré.
     

    Apercevant le canard, le petit oiseau vint se poser sur l’herbe tout près de lui.
    " Mais quel genre d’oiseau es-tu donc, qui ne sait voler ?" dit-il en haussant les épaules.
    A quoi le canard répondit :
    "Quel genre d’oiseau es-tu qui ne sait pas nager ?"
    Et il plongea dans la mare. Ils discutèrent longtemps, le canard nageant dans la mare, le petit oiseau voltigeant au bord.
     

    Soudain quelque chose dans l’herbe attira l’attention de Pierre, c’était le chat qui approchait en rampant. Le chat se disait :
    " L’oiseau est occupé à discuter. Je vais en faire mon déjeuner. "
    Et comme un voleur, il avançait sur ses pattes de velours.
    " Attention ", cria Pierre, et l’oiseau aussitôt s’envola sur l’arbre. Tandis que du milieu de la mare le canard lançait au chat des " coin-coin " indignés. Le chat rôdait autour de l’arbre en se disant :
    " Est-ce la peine de grimper si haut ? Quand j’arriverai, l’oiseau se sera envolé. "
     

    Tout à coup Grand-père apparut. Il était mécontent de voir que Pierre était allé dans le pré.
    " L’endroit est dangereux. Si un loup sortait de la forêt, que ferais-tu ? "
    Pierre ne fit aucun cas des paroles de son grand-père et déclara que les grands garçons n’avaient pas peur des loups. Mais Grand-père prit Pierre par la main, l’emmena à la maison et ferma à clé la porte du jardin.
     

    Il était temps. A peine Pierre était-il parti, qu’un gros loup gris sortit de la forêt. En un éclair, le chat grimpa dans l’arbre. Le canard se précipita hors de la mare en caquetant. Mais malgré tout ses efforts, le loup courait plus vite. Le voilà qui approcha de plus en plus près, plus près, il le rattrapa, s’en saisit et l’avala d’un seul coup. 

    Et maintenant voici où en était les choses : le chat était assis sur une branche, l’oiseau sur une autre, à bonne distance du chat, bien sûr, tandis que le loup faisait le tour de l’arbre et les regardait tous deux avec des yeux gourmands. 

    Pendant ce temps, derrière la porte du jardin, Pierre observait ce qui se passait, sans la moindre frayeur. Une des branches de l’arbre, autour duquel tournait le loup, s’étendait jusqu’au mur. Pierre s’empara de la branche, puis monta dans l’arbre.
    Alors Pierre dit à l’oiseau :
    " Va voltiger autour de la gueule du loup mais prends garde qu’il ne t’attrape. "
    De ses ailes, l’oiseau touchait presque la tête du loup qui sautait furieusement après lui pour l’attraper. Oh que l’oiseau agaçait le loup ! Et que le loup avait envie de l’attraper ! Mais que l’oiseau était bien trop adroit et le loup en fut pour ses frais.
     

    Pendant ce temps, Pierre fit à la corde un noeud coulant, et les descendit tout doucement. Il attrapa le loup par la queue et tira de toutes ses forces. Le loup, se sentant pris, se mit à faire des bonds sauvages pour essayer de se libérer. Mais Pierre attacha l’autre bout de la corde à l’arbre, et les bonds que faisaient le loup ne firent que resserrer le noeud coulant. 

    C’est alors que les chasseurs sortirent de la forêt. Ils suivaient les traces du loup et tiraient des coups de fusil. Pierre leur cria du haut de l’arbre :
    " Ne tirez pas. Petit oiseau et moi, nous avons déjà attrapé le loup. Aidez-nous à l’emmener au jardin zoologique. "
     

    Et maintenant, imaginez la marche la marche triomphale : Pierre est en tête ; derrière lui, les chasseurs traînaient le loup, et, fermant la marche le Grand-père et le chat. Le grand-père, mécontent, hochait la tête en disant :
    " Ouais ! Et si Pierre n’avait pas attrapé le loup, que serait-il arrivé ? "
    Au-dessus d’eux, l’oiseau voltigeaient en gazouillant :
    " Comme nous sommes braves, Pierre et moi. Regardez ce que nous avons attrapé. "
     

     

        

     

     

    Nous avons vu au cinéma le célèbre conte musical de Serge Prokofiev, adapté par Suzie Templeton qui a imaginé un monde d'images fantastiques inspirées de la Russie rurale du début du XXe siècle.

                                                                                       

    La malle aux contes